Détection moléculaire par PCR

Détection moléculaire de Chlamydophila psittaci (autrefois Chlamydia psittaci) par PCR.

Lavage bronchoalvéolaire, aspirat nasopharyngé ou écouvillon de la gorge. Il est également possible d’analyser des échantillons d’expectorations et de liquide céphalorachidien, mais ce type d’échantillon n’est pas idéal. Il est important de noter que les échantillons de culture pure et les échantillons à risque élevé d’aérosolisation NE SERONT PAS acceptés puisqu’ils doivent être manipulés dans des zones de confinement de niveau 3. Les écouvillons secs ne sont pas acceptés pour l’analyse ; les écouvillons doivent toujours être envoyés dans le milieu de conservation approprié. Fournir au moins 1 ml d’échantillon liquide. Tous les échantillons devraient, de préférence, être envoyés dans des tubes à bouchon vissé faits de plastique résistant aux chocs et à la congélation-décongélation.

Aucun traitement supplémentaire requis. Refrigérer ou congeler les échantillons jusqu’au moment de leur envoi pour analyse. Expédier les échantillons congelés sur glace sèche et les échantillons réfrigérés sur blocs réfrigérants.

Suivre les méthodes d’échantillonnage aseptique normalisées au moment du prélèvement des échantillons et veiller à ce que le matériel clinique soit placé dans le milieu de conservation approprié.

Aucun traitement supplémentaire requis. Refrigérer ou congeler les échantillons jusqu’au moment de leur envoi pour analyse. Expédier les échantillons congelés sur glace sèche et les échantillons réfrigérés sur blocs réfrigérants.

L'expédition des prélèvements doit être confiée à une personne détenant un certificat de formation TMD, conformément au Règlement sur le TMD. Pour plus d'information sur la catégorisation des matières à des fins d'expédition, veuillez consulter la partie 2 de l'appendice 3 du règlement ou la section 3.6.2 du règlement de l'IATA sur les produits dangereux.

Les principales caractéristiques cliniques de l’infection à C. psittaci ou psittacose sont une infection respiratoire qui se présente souvent sous forme de maladie généralisée aiguë avec des manifestations cliniques variables comme de la fièvre, des céphalées, des myalgies, des frissons, une affection des voies respiratoires, une pneumonie atypique ou des symptômes semblables à ceux d’une pneumonie, une léthargie, une anorexie et une encéphalite.

Requête d’analyse de bactériologie spéciale dûment remplie, comprenant les renseignements sur le patient et l’information clinique pertinente. Si possible, joindre les résultats des tests de laboratoire effectués par le laboratoire local et/ou provincial. Fournir les renseignements concernant l’exposition à un oiseau infecté (psittacidés et un grand nombre d’espèces aviaires), notamment dans le cas des personnes ayant un oiseau de compagnie ou qui, de par leur profession, sont à risque d’être exposées à des oiseaux infectés.

 

Si le résultat d’une analyse effectuée par le laboratoire expéditeur est positif pour C. psittaci, il serait utile de l’indiquer dans les documents d’accompagnement, en précisant le type d’analyse.

 

L’ADN de tous les échantillons de C.psittaci reçus au LNM à des fins d’analyse par PCR est d’abord extrait à l’aide d’une trousse disponible sur le marché. Les réactions par PCR effectuées sont les suivantes :

1. une PCR visant à détecter le gène codant pour la b-globine humaine dans le but d’analyser la qualité et l’intégrité de l’ADN;
2. une PCR visant à détecter le gène codant pour l’ARNr 16S de la famille Chlamydiaceae;
3. une PCR visant à détecter le gène codant pour l’ARNr 23S des espèces de C. psittaci.

Un échantillon est considéré positif pour C. psittaci si le résultat de la PCR spécifique à C. psittaci s’avère positif. Si un échantillon s’avère négatif avec une analyse par PCR, mais positif avec l’autre, le produit de PCR positif sera séquencé à des fins de confirmation et d’identification de l’espèce.

12 jours civils. Il est important de noter que lorsqu’un grand nombre d’échantillons est reçu ou lorsque des tests doivent être répétés, le délai d’exécution peut être plus long.

1. Peeling R. and Brunham R. 1996. Chlamydiae as Pathogens: New Species and New Issues. Emerg. Inf. Dis.; 2(4):307-319.
2. Vanrompay D., Ducatelle R., Haesebrouck F. 1995.Chlamydia psittaci infections: A review with emphasis on avian chlamydiosis. Vet. Micro.;45:93-119.